La Sainte Trinité est une unité des relations de trois Personnes Divines. L’œuvre de création est une œuvre de Sainte Trinité enracinée métaphysiquement dans des relations entre les Personnes Divines. La création même fonde une relation entre Dieu et les créatures (dont aussi l’univers en tant que tel). Poursuivant ce raisonnement nous constatons que parmi des créatures il y a nombreuses relations de types variés. Alors il est apparent que les relations ou la relation en sens métaphysique (plus au moins aristotélicienne ad aliquid) est une notion fondamentale pour une compréhension de réalité en sa totalité. En d’autres termes: la relation est une catégorie (en sens hartmannienne) primordiale pour toute analyse ontologique de ce qui existe. On peut même dire que, mettant à côté l’esse (qui fonde la base de réalisme: l’esse de Dieu est le source d’existence de créatures et d’univers), la notion de relation est une notion limitative dans toute explication de lois et de niveaux de l’univers. On peut remarquer une telle fait dans la science contemporaine, surtout en physique (les théories quantiques avec ses paradoxes comme par exemple le principe d’incertitude de Heisenberg). Mais également nous voyons en théologie des mouvements intellectuels similaires, i.e. les théologiens, principalement ceux qui pratiquent la théologie dans le contexte de la science (par exemple la «théologie de la science» de Michał Heller) se concentrent justement sur des question de relation en sens large (Trinitas – creatio – Incarnatio – salvatio – scientia) et non pas sur des spéculations purement métaphysico-théologiques. Dans mon étude je voudrais analyser des liens et des rapport réciproques entre théologie et science (particulièrement il s’agissait d’ontologie), en montrant que des acquis scientifiques contemporains ont une impact mesurable sur l’(téo-)ontologie trinitaire. D’autre par ce denier peut servir comme un laboratoire intellectuel pour les philosophes et scientifiques. Je soutiendrai mes considérations avec des exemples spécifiques.